Le pamplemousse, pulpeux, tout en rondeurs, s’expose aux notes citronnées et herbales de la verveine. On devine une sorte de complicité, une connexion qui défie la brèche qui sépare leurs univers respectifs. Il n’y a plus ni fruits ni plantes dans ce moment furtif hors du temps, rien n’existe que la sensuelle communion de fragrances, essentielles et huilées, qui se touchent, se palpent, glissent l’une contre l’autre pour le plus grand plaisir des papilles. Accroupie dans un coin, la coriandre regarde.